L’achat éthique et solidaire, le monde d’après est en marche mais ça reste flou

Consommer mieux et consommer plus juste
Une vraie question afin de savoir si l’on peut réellement consommer plus éthique, est-ce que le capitalisme pourrait se diluer dans un monde meilleur ? Et ce n’est pas les promesses et les nouvelles boutiques plus équitables, plus vertes qui manquent. Mais dans les faits, est-ce réellement possible et est-ce que les déclarations d’intention aboutissent réellement. En effet, le monde d’après est peut-être qu’un segment de consommation, un persona purement marketing pour toujours faire plus d’argent.
Petite enquête du côté des libraires : Recyclivre
Voilà un projet enthousiasmant, diffuser la littérature au plus grand nombre, à un coût moindre (on en reparlera) en faisant travailler des populations exclues du marché de l’emploi : un vrai geste solidaire.
Pour découvrir Recyclivre :
Un site qui mise sur les populations défavorisées !
Les valeurs de l’entreprise sont réaffirmées sur les médias sociaux !
L’entreprise se présente comme une entreprise engagée !
Avec Recyclivre, on pourrait espérer que l’humain passe avant les profits
Imaginez tous les livres à petits prix, une ouverture vers la littérature, le plaisir de la lecture pour tous. Imaginez toutes ces sagas écrites pour les enfants et qui sont plus accessibles en période de Noël notamment. Sauf que, il ne faut pas déconner avec le marché, ce qui fixe les prix, la fameuse offre et demande. Ainsi, les enfants pourront tout lire sauf ce qui aurait une cote sur le marché du livre. Et là, tous nos espoirs s’effondrent… En effet, que serait le capitalisme sans spéculation ? Et tant pis pour le monde d’après…
Bon, pour cet exemple, deux possibilités, une erreur de prix ou une légère affirmation que le commerce c’est le commerce ! On se souvient comment la défense des librairies était cause nationale en mars 2020. Les affaires ont repris semble-t-il.
Pour en savoir plus sur l’entreprise, l’interview dans Les Echos.